L'Ontario est la plus peuplée des provinces du Canada. Elle se trouve dans le centre-est du pays. Sa capitale est Toronto, qui est également la plus grande ville canadienne. Ottawa, la capitale nationale canadienne, se trouve aussi sur son territoire.
La population de l'Ontario s'élève en 2012 à 13 505 900 habitants et sa superficie est de 1 076 395 km2, ce qui en fait la deuxième province canadienne, après le Québec.
Le nom Ontario vient du mot iroquois kanadario signifiant eau « miroitante ». Ce nom est fort bien choisi, car les lacs et les rivières occupent le cinquième de sa superficie. En 1641, le mot Ontario désignait le territoire le plus à l'est sur la rive nord des Grands Lacs. Plus tard, on appela la partie sud de la province « Old Ontario ». La modification du nom, marqua le début d'une ère nouvelle, puisque la région devenait une province en 1867.
Ces peuples étaient très évolués du point de vue politique et culturel au moment où les Européens firent leur apparition dans la région. En 1610, Henry Hudson fut le premier Européen à pénétrer en Ontario. Samuel de Champlain et Étienne Brûlé établirent les premiers contacts avec les Premières nations du sud de l'Ontario en 1613.
En 1774, les Britanniques régnaient sur ce qu'on appelle maintenant le sud de l'Ontario, qui faisait alors partie de la province de Québec. Après la Révolution américaine, l'arrivée massive de loyalistes dans la région entraîna la création d'une nouvelle province. Dans l'Acte constitutionnel de 1791, qui scinda la province en deux, cette région fut rebaptisée le Haut-Canada.
Les rébellions qui éclatèrent en 1837 dans le Haut et le Bas-Canada pour dénoncer le manque de démocratie incitèrent les Britanniques à déléguer lord Durham pour faire enquête sur la situation. En 1840, pour faire suite à ses recommandations, on ratifia l'Acte d'Union, qui réunit à nouveau le Haut et le Bas-Canada, cette fois sous le nom de Province du Canada. Cette union permit d'établir un gouvernement plus démocratique et plus responsable, mais elle n'eut toutefois pas le succès escompté : les deux régions, Canada-Est et Canada-Ouest, demeurèrent distinctes. Elles participèrent au débat de 1864 sur la Confédération en leur nom propre et, au moment de l'entrée en vigueur de la Confédération en 1867, elles devinrent deux provinces distinctes : l'Ontario et le Québec.
L'Ontario est la plus peuplée des provinces du Canada et la deuxième en importance par sa superficie. Au moment de la Confédération, les frontières de la province ne dépassaient pas de beaucoup celles de la région actuelle du sud de l'Ontario. Le territoire situé au nord du lac Supérieur fut rattaché à l'Ontario en 1889, mettant ainsi fin aux conflits acharnés avec le Manitoba. La province atteignit sa superficie actuelle en 1912, lorsqu'on y annexa le reste du nord de l'Ontario.
L'Ontario reçut ses armoiries par décret de Sa Majesté la reine Victoria en 1868. Le cimier, les supports et la devise furent accordés par décret de Sa Majesté le roi Édouard VII en 1909.
UT INCEPIT FIDELIS SIC PERMANET (Fidèle elle a commencé, fidèle elle demeure)
Adopté en 1937 comme emblème floral de l'Ontario, le trillium blanc (Trillium grandiflorum) éclôt à la fin d'avril et en mai. Ses fleurs sont très sensibles à la lumière et se tournent généralement vers le soleil, suivant sa course dans le firmament. Le trille blanc croît dans les forêts de feuillus et dans les boisés de l'Ontario.
L'adoption d'un emblème floral en Ontario découla d'un mouvement qui prit naissance pendant la Première Guerre mondiale et qui cherchait une fleur officielle qu'on pourrait planter sur les tombes des soldats canadiens morts à l'étranger. La Société horticole d'Ottawa proposa le trillium. Bien que cette suggestion fût accueillie chaleureusement, aucune fleur nationale ne fut choisie.