La Nouvelle-Ecosse

Vue panoramique d’Halifax.

                                                                                                                                   Halifax

La province de la Nouvelle-Écosse (en anglais: Nova Scotia) est située à l'est du Canada. D'une superficie de 54 565 km.Sa capitale est Halifax.

 la Nouvelle-Écosse est bordée au nord-ouest par la baie de Fundy, le détroit de Northumberland et le golfe du Saint-Laurent, à l'ouest par la province du Nouveau-Brunswick, au nord-est par l'île du Prince-Édouard et Terre-Neuve, à l'est, au sud et à l'ouest par l'océan Atlantique. Halifax est la capitale de la Nouvelle-Écosse qui constitue la plus importante province des Maritimes , Les deux autres étant l'Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick. Au cours de son histoire, la Nouvelle-Écosse a souvent changé de frontières.

La forme latine de Novia scotia (plutôt que New Scotland) fut utilisée pour la première fois, le 29 septembre 1621, lorsque sir William Alexander (1567-1640) s'est vu confier par le roi d'Angleterre les terres se trouvant entre la Nouvelle-Angleterre (la «New England») et Terre-Neuve (Newfoundland); ces terres furent appelées Nova Scotia parce qu'elles étaient occupées par des pionniers écossais. Le territoire concédé comprenait alors ce qu'on appelle aujourd'hui la Gaspésie, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse ainsi que l'île du Cap-Breton, les îles de la Madeleine et l'île du Prince-Édouard . Port-Royal était alors sous occupation anglaise et comptait une petite colonie britannique, dont un bon nombre d'Écossais. Lorsque la France récupérera Port-Royal en 1632 lors du traité de Saint-Germain-en-Laye, la plupart des colons écossais et anglais quittèrent les lieux. Cependant, on ne releva ce nom de Nova Scotia sur une carte qu'après la signature du traité d'Utrecht, en 1713.

Les autochtones de la province se nomment les Micmacs.

 

 

Histoire

Les Mi'Kmaq de la famille linguistique algonquienne habitaient la Nouvelle-Écosse bien avant que les premiers explorateurs européens n'en foulent le sol. Ils furent d'ailleurs parmi les premiers Autochtones à rencontrer des Européens. Les Mi'Kmaq s'allièrent eux-mêmes aux Français pendant les débuts du Canada pour les aider à s'adapter au Nouveau Monde et à combattre les Britanniques.

À l'origine, tout le territoire de la Nouvelle-Écosse ainsi que certaines parties du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Maine, formaient une région appelée l'Acadie, qui était en grande partie colonisée par les Français. En 1605, Pierre de Monts, commerçant en fourrures, avait établi à Port-Royal (maintenant Annapolis Royal) la première colonie agricole qui eut quelque succès au Canada. Au cours du siècle qui suivit, Britanniques et Français ne cessèrent de se disputer cette région, qui passa tour à tour aux mains des uns et des autres, jusqu'à ce que l'ensemble du territoire de l'Acadie, à l'exception de l'île du Cap-Breton (alors appelée l'Isle Royale), fut cédé aux Britanniques, en 1713, en vertu du Traité d'Utrecht.

Après la guerre de Sept Ans, la colonie de la Nouvelle-Écosse englobait l'île de Saint-Jean (l'Île-du-PrinceÉdouard actuelle), l'île du Cap-Breton et le territoire connu aujourd'hui sous le nom de Nouveau-Brunswick. L'île de Saint-Jean se sépara de la Nouvelle-Écosse en 1769. En 1784, après la grande affluence de réfugiés loyalistes venus des États-Unis, la Nouvelle-Écosse fut divisée en deux colonies: le Nouveau- Brunswick et l'île du Cap-Breton. Le Cap-Breton redevint toutefois une annexe de la Nouvelle-Écosse en 1820.

Armoiries

Accordées en 1625, les armoiries de la Nouvelle-Écosse sont les plus anciennes de toutes celles des provinces et des territoires. L'écu porte la croix de Saint-André. Toutefois, pour distinguer la mère patrie et la Nouvelle-Écosse, on a inversé les couleurs en dessinant une croix bleue sur un fond blanc. Au centre de l'écu se trouve un écusson aux armes d'Écosse, sur lequel apparaît un lion royal bordé d'une double ligne rouge sur un fond jaune ou or.

Sur le cimier figurent deux mains, l'une gantée de fer et l'autre nue, tenant une branche de laurier et un chardon. D'après certains, la main gantée et le chardon représentent le roi écossais qui avait fait le voeu de protéger ses sujets de la Nouvelle-Écosse, et la main nue tenant la branche de laurier représente la victoire sur l'adversité. La branche de laurier symbolise la paix, le triomphe et la conquête.

Une licorne ceinte d'une couronne est l'un des tenants de l'écu et se trouve sur les armes de l'Écosse. L'autre tenant est un aborigène, qui représente la population autochtone de la province.

Un casque royal est posé de face sur l'écu. Un trait distingue les armoiries de la Nouvelle-Écosse de celles des autres provinces : c'est la seule dont la devise soit placée au-dessus des armoiries, à la façon écossaise.

La Nouvelle-Écosse est la seule province dont les armoiries aient déjà été annulées. Comme les autres provinces, elle a reçu des armoiries quand elle est entrée dans la Confédération mais, contrairement aux autres, elle en avait déjà. Après la Première Guerre mondiale, certains exercèrent des pressions pour que les anciennes armoiries soient restaurées, ce qui fut fait par décret royal en 1929.

Devise

MUNIT HAEC ET ALTERA VINCIT (L'un défend, l'autre conquiert)

Drapeau

Le drapeau de la Nouvelle-Écosse fut le premier, dans les pays du Commonwealth d'outre-mer, à être octroyé par une charte royale. Il est tiré des anciennes armoiries octroyées en 1625. L'écu des armoiries de la province y est reproduit en forme rectangulaire. Les dimensions du drapeau sont deux de longueur sur un de largeur.

Emblème floral

La Nouvelle-Écosse adopta son emblème floral, la fleur de mai (Epigaea repens), en 1901. Aussi connue sous le nom d'épigée rampante, la fleur de mai fleurit dans les clairières au début du printemps, alors que les dernières neiges couvrent encore le sol. Ses fleurs roses et délicatement parfumées poussent sur des tiges de 15 à 30 cm de long. La fleur de mai doit son nom aux pèlerins du Massachusetts, qui ont vu en elle la première fleur du printemps et qui lui ont donné le nom du navire (Le Mayflower) qui les avait amenés à Plymouth Rock.

Autres symboles de la province

Tartan :
le tartan de la Nouvelle-Écosse
Arbre :
l'épinette rouge (Picea rubens)
Oiseau :
le balbuzard pêcheur
Animal :
le retriever de la Nouvelle-Écosse
Fruit :
le bleuet sauvage

 

source: Patrimoine Canadien-pch-gc-ca

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